La jeunesse du parti de l’Istiqlal a publié un communiqué dans lequel elle dénonce l’emploi de mots insultants dans l’enceinte du Parlement. La jeunesse demande aussi la mise en place du Conseil de la concurrence.
La jeunesse du parti de l’Istiqlal a déclaré, dans un communiqué publié sur le site officiel du parti, que “l’emploi d’un responsable gouvernemental de mots insultants au sein du Parlement, face à différentes expressions sociales, était inacceptable et provocateur”. La jeunesse istiqlalie faisait référence aux déclarations du ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaïd, qui qualifiait les boycotters d’«étourdis». Les jeunes istiqlaliens pensent que “le dynamisme social est au cœur de la vitalité et de la pratique démocratique de la société marocaine”.
Dans son communiqué, la jeunesse a condamné l’utilisation d’expressions d’insulte contre des Marocains tels que «troupeau» et «trahison nationale», considérant que ces termes ont des effets moraux et juridiques, exigeant que l’entreprise présente ses excuses explicites à l’ensemble du peuple marocain.
La Chabiba fait état de son soutien total aux entrepreneurs nationaux, appelant à la nécessité d’accélérer la mise en place du Conseil de la concurrence en tant qu’organe constitutionnel chargé d’organiser une concurrence libre et légitime et de garantir la transparence et l’équité des relations économiques.
A la fin du communiqué, les jeunes istiqlaliens appellent le gouvernement à «prendre en compte les messages clairs de diverses dynamiques sociales et mouvements de protestation, reflétant une incapacité manifeste du gouvernement à améliorer les conditions de vie et le pouvoir d’achat des Marocains dans un temps ou les salaires se sont stabilités et les prix des produits de consommation sont montés en flèche».
L’article Campagne de boycott: la jeunesse istiqlalienne tacle Boussaid et Rihhab
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