L’Espagne a exigé jeudi “la libération immédiate” de quatre membres d’une équipe de l’agence de presse espagnole EFE arrêtés par les services de renseignements vénézuéliens, alors que les autorités s’en prennent à la presse étrangère.
“Le gouvernement demande une nouvelle fois aux autorités vénézuéliennes le respect de l’Etat de droit, des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, dont la liberté de la presse est un élément central”, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Trois journalistes – un reporter espagnol, une vidéaste colombienne et un photographe colombien – et un chauffeur vénézuélien de l’agence EFE ont été arrêtés mercredi, selon l’agence espagnole.
Deux reporters français qui travaillaient pour une émission diffusée sur la chaîne privée TMC ont eux aussi été interpellés mardi soir et on est sans nouvelles d’eux depuis, selon le principal syndicat de journalistes au Venezuela, le SNTP.
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Deux journalistes chiliens, également arrêtés mardi soir près du palais présidentiel, ont été expulsés mercredi soir, selon le syndicat SNTP.
Les arrestations des journalistes internationaux sont intervenues peu avant une nouvelle manifestation à l’appel de l’opposition, qui exige la mise en place d’un gouvernement de transition et l’organisation d’élections générales libres.
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“Ils ne pourront pas empêcher que le monde sache ce qui se passe au Venezuela”, a réagi sur Twitter l’opposant Juan Guaido, le président autoproclamé qui a pris la tête de la mobilisation contre le gouvernement de Nicolas Maduro.
L’article L'Espagne exige "la libération immédiate" de journalistes arrêtés au Venezuela
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